La parole récoltée est restituée de façon claire, appropriable par le plus grand nombre, sans faire l’économie de la complexité des situations et des territoires. Nous restituons également la multiplicité des points de vue partagés par les différents acteurs engagés sur un projet, dans un soucis de rigueur scientifique, ce qui participe également à instaurer un meilleur rapport de confiance entre les parties prenantes.

D’une part, la restitution des études réalisées permet aux populations, habitant·es concerné·es d’améliorer leur capacité d’autonomisation dans leur participation aux projets urbains. D’autre part, elles fournissent également aux maîtrises d’ouvrages des outils allant nourrir le dialogue avec les habitant·es, mais aussi la réflexion sur l’acceptabilité sociale des opérations et projets menés.

1. La concertation et la programmation participative


Si la loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbain de 2000 rend la concertation obligatoire, elle se doit d’être une réelle instance participative des populations dans la mise en œuvre des projets urbains. La considération des publics invisibles et précaires dans nos études fait partie de l’ADN de Sociotopie. L’approche participative et inclusive dans les dispositifs de concertation et de programmation, vient renforcer les processus de participation citoyenne, et permet l’appropriation des enjeux par le plus grand nombre.
Douai, Etude de programmation participative sur le quartier Frais Marais : Les données collectées (par entretiens et questionnaires) et analysées ont permis de réaliser un portrait de quartier par les habitant·es, autour des thématiques liées à la réalisation d’un futur équipement culturel. Les résultats ont été présentés lors d’une réunion publique, suivie d’une concertation menée par Extracité, à laquelle Sociotopie s’est associée.

2. Les expositions


La volonté de rendre les résultats de nos études appropriables par le plus grand nombre et sans faire l’économie de la complexité, nous invite à proposer des formats ludiques et interactifs de restitution des données et de partage des enjeux.

Le format qu’est l’exposition revêt un double enjeu. D’une part il crée un cadre plus individualisé dans l’appropriation des résultats. D’autre part, il permet de réunir dans un même espace-temps les expert·es, les praticien·nes, les usager·es, les riverain·es, et de faciliter le dialogue.
Lille, recherche-action menée à Wazemmes : L’étude des usages et des représentations a contribué à améliorer la connaissance et la compréhension du cadre de vie des habitant·es et riverain·nes. En restituant la parole sous forme d’exposition, l’étude avait également pour objectif de nourrir la capacité d’autonomisation des habitant·es dans les projets urbains en cours.
Coudekerque, diagnostic social du quartier Petit Steendam : Nous avons mené une étude sociologique sur la participation des jeunes à la vie citoyenne de leur quartier, notamment en matière d’accès à l’emploi. Les résultats de l’enquête et les pistes d’actions ont été présentés aux habitant·es et acteur·ices du quartier lors d’une exposition et on fait l’objet d’un atelier de co-construction.